Cas concret
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Cas concret
Voici un mail que j'ai adressé au Maire d'une petite commune.
Il m'avait consulté dans le but de trouver de l'eau pour aider au maintien d'un élevage, en montagne (900 mètres d'altitude).
Il n'y a pas assez d'eau sur place et l'éleveur envisageait de déménager.
Actuellement la commune lui monte gracieusement des citernes d'eau avec un tracteur.
Notez les aspects concrets :
- où prendre l'alimentation électrique pour les pompes ?
- Aux abords d'une ligne HT, la commune doit demander l'autorisation de faire des travaux (forage) à ERDF, ce qui génère des coûts administratifs, le temps de réponse est long etc ...
- L'eau captée sera-t-elle potable (pour faire boire les bêtes) De nos jours, même en montagne, ce n'est pas sûr.
J'ai eu un doute à ce sujet.
Bref, pour un Maire qui souhaite conserver une activité agricole sur sa commune, il faut tout prendre en compte.
Le sourcier ne peut pas se contenter de chercher l'eau sans se poser les questions annexes.
Ici, les conditions du terrain sont vraiment difficiles et les décisions à prendre ... pas évidentes.
D'autant que les Maires ont toujours peur des procès.
A ce jour, rien de concret n'a encore été entamé. La commune consulte des entreprises pour trouver la meilleure solution.

Monsieur Le Maire,
Le 17 octobre dernier nous avons parcouru ensemble plusieurs hectares de terrain à la recherche d'eau souterraine, pour alimenter l'élevage caprin.
Sur le chemin, j'ai perçu un point de forage possible (repéré) mais à une quarantaine de mètres de profondeur.
Débit captable : autour de 300 litres/heure
Budget de forage à prévoir : 5 000 euros minimum, mais quid de l'alimentation électrique pour la pompe ?
J'ai détecté un second point possible, dans une zône marécageuse. Profondeur : environ 15 mètres.
Le débit pourrait être suffisant pour la ferme (autour de 500 litres/heure) mais le terrain est très pentu, avec de grosses souches d'arbres, et sous la ligne ERDF.
L'accès de machines de forage serait impossible (terrain marécageux). Voir s'il serait possible de creuser avec une pelleteuse ?
De plus vous m'avez signalé qu'à cet endroit on est en-dessous du niveau de la ferme de 4 mètres, et on baisserait encore de 15 mètres pour trouver l'eau.
Il faudrait donc remonter l'eau avec des pompes.
Dans les deux cas, un sondage permettant de contrôler la qualité de l'eau pourrait être utile avant toute intervention lourde.
Mais je crains que dans la zône marécageuse le matériel de sondage ne puisse être amené sur place ...
Il y aura lieu de consulter des entreprises spécialisées.
Je reste, Monsieur le Maire, à votre disposition pour toute information complémentaire.
Il m'avait consulté dans le but de trouver de l'eau pour aider au maintien d'un élevage, en montagne (900 mètres d'altitude).
Il n'y a pas assez d'eau sur place et l'éleveur envisageait de déménager.
Actuellement la commune lui monte gracieusement des citernes d'eau avec un tracteur.
Notez les aspects concrets :
- où prendre l'alimentation électrique pour les pompes ?
- Aux abords d'une ligne HT, la commune doit demander l'autorisation de faire des travaux (forage) à ERDF, ce qui génère des coûts administratifs, le temps de réponse est long etc ...
- L'eau captée sera-t-elle potable (pour faire boire les bêtes) De nos jours, même en montagne, ce n'est pas sûr.
J'ai eu un doute à ce sujet.
Bref, pour un Maire qui souhaite conserver une activité agricole sur sa commune, il faut tout prendre en compte.
Le sourcier ne peut pas se contenter de chercher l'eau sans se poser les questions annexes.
Ici, les conditions du terrain sont vraiment difficiles et les décisions à prendre ... pas évidentes.
D'autant que les Maires ont toujours peur des procès.
A ce jour, rien de concret n'a encore été entamé. La commune consulte des entreprises pour trouver la meilleure solution.

Monsieur Le Maire,
Le 17 octobre dernier nous avons parcouru ensemble plusieurs hectares de terrain à la recherche d'eau souterraine, pour alimenter l'élevage caprin.
Sur le chemin, j'ai perçu un point de forage possible (repéré) mais à une quarantaine de mètres de profondeur.

Débit captable : autour de 300 litres/heure
Budget de forage à prévoir : 5 000 euros minimum, mais quid de l'alimentation électrique pour la pompe ?
J'ai détecté un second point possible, dans une zône marécageuse. Profondeur : environ 15 mètres.
Le débit pourrait être suffisant pour la ferme (autour de 500 litres/heure) mais le terrain est très pentu, avec de grosses souches d'arbres, et sous la ligne ERDF.
L'accès de machines de forage serait impossible (terrain marécageux). Voir s'il serait possible de creuser avec une pelleteuse ?

De plus vous m'avez signalé qu'à cet endroit on est en-dessous du niveau de la ferme de 4 mètres, et on baisserait encore de 15 mètres pour trouver l'eau.
Il faudrait donc remonter l'eau avec des pompes.
Dans les deux cas, un sondage permettant de contrôler la qualité de l'eau pourrait être utile avant toute intervention lourde.
Mais je crains que dans la zône marécageuse le matériel de sondage ne puisse être amené sur place ...
Il y aura lieu de consulter des entreprises spécialisées.
Je reste, Monsieur le Maire, à votre disposition pour toute information complémentaire.
Re: Cas concret
Ben oui comme très souvent, une idée de génie, un beau projet, sur le papier... mais sur le terrain c'est une autre affaire...
Tout compte fait pour le prix de cette réalisation... il y a de quoi faire pas mal d'aller et retour avec le tracteur et la citerne, à moins de doubler le prix du fromage de chèvre!!!
Dans cette affaire j’imagine que Mr le maire doit se sentir un peu assis entre deux chaises.
Une autre idée à explorer: pour le prix estimé de cette réalisation, la commune pourrait aussi attribuer une subvention à cet éleveur pour qu'il s'équipe lui même d'un moyen de transport adéquat.
Tout compte fait pour le prix de cette réalisation... il y a de quoi faire pas mal d'aller et retour avec le tracteur et la citerne, à moins de doubler le prix du fromage de chèvre!!!
Dans cette affaire j’imagine que Mr le maire doit se sentir un peu assis entre deux chaises.
Une autre idée à explorer: pour le prix estimé de cette réalisation, la commune pourrait aussi attribuer une subvention à cet éleveur pour qu'il s'équipe lui même d'un moyen de transport adéquat.
Re: Cas concret
Il y a toujours une option qui n'a pas était envisagée: la récupération d'eau de pluie dans une marre.
S'il y a un marécage, c'est que la terre est imperméable! Quand on imagine que ici (en Vendée) il tombe 750 cm d'eau par mètre carré... Multiplier par quelques centaines de mètres carrés de toiture, on arrive à des réserves dépassant largement les besoins.
S'il y a un marécage, c'est que la terre est imperméable! Quand on imagine que ici (en Vendée) il tombe 750 cm d'eau par mètre carré... Multiplier par quelques centaines de mètres carrés de toiture, on arrive à des réserves dépassant largement les besoins.
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pifou- Messages : 221
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