Sécheresse
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Re: Sécheresse
Et oui, cela va devenir compliqué dans ces pays.
Pour nous, l'eau commence également à se faire rare, nos prospections seront dans les années à venir de plus en plus délicate.
Pour nous, l'eau commence également à se faire rare, nos prospections seront dans les années à venir de plus en plus délicate.
Re: Sécheresse
Ces migrations du désespoir ont déjà commencé au Maroc : dans certaines régions, on peut voir sur des centaines d'hectares des fermes abandonnées au milieu de plantations d'oliviers ou de dattiers complètement secs.
Dans ces régions il n' a pas eu de vraie pluie depuis 20 ans !
Les habitants partent en ville en espérant y trouver du travail.
S'il pleut ils reviendront.
L'espoir fait vivre ....
Dans ces régions il n' a pas eu de vraie pluie depuis 20 ans !
Les habitants partent en ville en espérant y trouver du travail.
S'il pleut ils reviendront.
L'espoir fait vivre ....
Re: Sécheresse
Le manque de pluie est une chose, mais les pompages excessifs dans les nappes phréatiques ont fait descendre le niveau de 80 à 100 m dans certaines régions.
Nous sommes tous un peu complices de ce désastre en consommant ici en europe des légumes en provenance de ces régions.
J'ai vu un reportage ces derniers jours, en Tunisie du sud, dans une région ou les oliviers et les dattiers meurent de soif, on replante des acacias dont le but à terme est de refaire de l'ombre pour préserver les cultures.
A savoir que les acacias descendent leurs racines à 80 m, les oliviers et dattiers à 50 m.
Vaste débat...
Nous sommes tous un peu complices de ce désastre en consommant ici en europe des légumes en provenance de ces régions.
J'ai vu un reportage ces derniers jours, en Tunisie du sud, dans une région ou les oliviers et les dattiers meurent de soif, on replante des acacias dont le but à terme est de refaire de l'ombre pour préserver les cultures.
A savoir que les acacias descendent leurs racines à 80 m, les oliviers et dattiers à 50 m.
Vaste débat...
Re: Sécheresse
Dans un village près de chez moi, en plaine, les géothermies eau-eau placées sur une nappe phréatique ne fonctionnent plus.
La nappe a trop baissé.
A retenir pour de futures installations !
La nappe a trop baissé.
A retenir pour de futures installations !
Re: Sécheresse
Ce qui est terrible c'est que l'eau douce ne manque pas partout dans le monde!
Nous revenons de Cuba et je peux vous dire que les sourciers n'ont aucun avenir dans ces régions tropicales. C'est surement pareil en Afrique. N'existe t'il pas de pipelines d'eau comme il en existe pour le pétrole? pas encore assez rentable?
Nous revenons de Cuba et je peux vous dire que les sourciers n'ont aucun avenir dans ces régions tropicales. C'est surement pareil en Afrique. N'existe t'il pas de pipelines d'eau comme il en existe pour le pétrole? pas encore assez rentable?
christine34- Messages : 175
Date d'inscription : 07/01/2013
Age : 65
Localisation : 34
Re: Sécheresse
Il existe de nombreux pipe line d'eau de par le monde.
Un projet est dans les cartons depuis au moins 30 ou 40 ans pour envoyer de l'eau du Rhône en Espagne afin d' irriguer des cultures de fruits et légumes (qui viendrait concurrencer les productions de la vallée du Rhône) Quelle logique!!!
Un projet est dans les cartons depuis au moins 30 ou 40 ans pour envoyer de l'eau du Rhône en Espagne afin d' irriguer des cultures de fruits et légumes (qui viendrait concurrencer les productions de la vallée du Rhône) Quelle logique!!!

Re: Sécheresse
AFP, publié le mardi 13 février 2018 à 09h07
Avant même l'entrée en scène du changement climatique et bien avant le "Jour Zero" qui pourrait voir Le Cap privé d'eau en d'Afrique du Sud, la planète vivait déjà une crise de l'eau, mais la hausse des températures risque de l'accélérer.
Cours d'eau bétonnés par des barrages qui n'arrivent plus jusqu'à la mer, nappes aquifères millénaires vidées jusqu'à la dernière goutte, eaux contaminées par diverses pollutions...
Les réserves d'eau douce de la planète étaient déjà en péril, avant même que les effets potentiellement dévastateurs du réchauffement ne se fassent sentir.
La deuxième ville sud-africaine n'était pourtant pas sujette à ces problèmes.
En 2014, la demi-douzaine de réservoirs qui approvisionnent les 4 millions d'habitants du Cap étaient remplis.
Mais après trois ans de sécheresse historique, les réserves d'eau sont au plus bas, et les habitants sont invités à ne pas utiliser plus de 50 litres par jour et par personne.
Les spécialistes du climat l'avaient prédit. Mais pas si tôt.
"Le changement climatique aurait dû nous frapper en 2025 (...). Les services météo d'Afrique du Sud m'ont dit que leurs modèles ne marchaient plus", commentait récemment la responsable de la province du Cap occidental, Helen Zille.
- En sursis -
A l'échelle du globe, la crise de l'eau se profilait depuis des décennies.
Le Forum économique mondial classe ainsi tous les ans les "crises de l'eau" parmi les menaces mondiales aux impacts potentiellement les plus graves, devant les catastrophes naturelles, les migrations de masse ou les cyber-attaques.
Sur la plaine de l'Indus et du Gange, où vivent quelque 600 millions de personnes en Inde, au Pakistan et au Bangladesh, "l'eau souterraine est pompée à un rythme intenable et terrifiant", constate Graham Cogley, de l'université canadienne de Trent.
Et plus de la moitié de l'eau, contaminée par le sel et l'arsenic, est impropre à la consommation et à l'irrigation, selon une récente étude.
Les nappes souterraines fournissent de l'eau potable à au moins la moitié de l'humanité ainsi que 40% de l'eau utilisée pour l'agriculture.
Mais les aquifères ne se remplissent pas aussi facilement qu'un réservoir après une averse: à l'échelle de temps humaine, ils ne sont pas une ressource renouvelable.
La plupart des régions du monde ont ainsi déjà dépassé ce que le climatologue Peter Gleick appelle "pic de l'eau".
"Les gens vivent dans des lieux où ils utilisent toute l'eau renouvelable, ou encore pire, vivent en sursis en pompant excessivement des eaux souterraines non renouvelables", explique-t-il à l'AFP.
Une surexploitation qui provoque aussi des infiltrations d'eau salée et des effondrements de terrain, faisant s'enfoncer un peu chaque année des dizaines de métropoles comme Jakarta, Mexico ou Tokyo.
"Un demi milliard de personnes dans le monde font face à des pénuries toute l'année", dont plus d'un tiers en Inde, indique de son côté Arjen Hoekstra, de l'université de Twente aux Pays-Bas.
- Un début ? -
Et "le changement climatique s'ajoute à tout ça", met-il en garde.
La planète s'est déjà réchauffée de 1°C depuis l'ère pré-industrielle, et pourrait encore gagner un ou deux degrés.
Or, selon les experts du climat de l'ONU (Giec), à chaque degré supplémentaire, environ 7% de la population mondiale perdrait au moins 20% de ses ressources en eau renouvelable.
D'ici 2030, le monde devra ainsi faire face à un déficit en eau de 40% si rien n'est fait pour contenir le réchauffement.
Et dans le même temps, la demande mondiale d'eau devrait s'accroître de 55%, sous la pression des métropoles des pays en développement.
"Avec l'aggravation du changement climatique, les impacts sur les ressources en eau vont s'aggraver aussi", prévient Gleick.
La perspective de canalisations vides hante déjà certaines zones urbaines, comme en Californie qui sort de cinq années de sécheresse ou à Sao Paulo qui est passé tout près de son "Jour Zéro" en 2014-2015.
Avant même l'entrée en scène du changement climatique et bien avant le "Jour Zero" qui pourrait voir Le Cap privé d'eau en d'Afrique du Sud, la planète vivait déjà une crise de l'eau, mais la hausse des températures risque de l'accélérer.
Cours d'eau bétonnés par des barrages qui n'arrivent plus jusqu'à la mer, nappes aquifères millénaires vidées jusqu'à la dernière goutte, eaux contaminées par diverses pollutions...
Les réserves d'eau douce de la planète étaient déjà en péril, avant même que les effets potentiellement dévastateurs du réchauffement ne se fassent sentir.
La deuxième ville sud-africaine n'était pourtant pas sujette à ces problèmes.
En 2014, la demi-douzaine de réservoirs qui approvisionnent les 4 millions d'habitants du Cap étaient remplis.
Mais après trois ans de sécheresse historique, les réserves d'eau sont au plus bas, et les habitants sont invités à ne pas utiliser plus de 50 litres par jour et par personne.
Les spécialistes du climat l'avaient prédit. Mais pas si tôt.
"Le changement climatique aurait dû nous frapper en 2025 (...). Les services météo d'Afrique du Sud m'ont dit que leurs modèles ne marchaient plus", commentait récemment la responsable de la province du Cap occidental, Helen Zille.
- En sursis -
A l'échelle du globe, la crise de l'eau se profilait depuis des décennies.
Le Forum économique mondial classe ainsi tous les ans les "crises de l'eau" parmi les menaces mondiales aux impacts potentiellement les plus graves, devant les catastrophes naturelles, les migrations de masse ou les cyber-attaques.
Sur la plaine de l'Indus et du Gange, où vivent quelque 600 millions de personnes en Inde, au Pakistan et au Bangladesh, "l'eau souterraine est pompée à un rythme intenable et terrifiant", constate Graham Cogley, de l'université canadienne de Trent.
Et plus de la moitié de l'eau, contaminée par le sel et l'arsenic, est impropre à la consommation et à l'irrigation, selon une récente étude.
Les nappes souterraines fournissent de l'eau potable à au moins la moitié de l'humanité ainsi que 40% de l'eau utilisée pour l'agriculture.
Mais les aquifères ne se remplissent pas aussi facilement qu'un réservoir après une averse: à l'échelle de temps humaine, ils ne sont pas une ressource renouvelable.
La plupart des régions du monde ont ainsi déjà dépassé ce que le climatologue Peter Gleick appelle "pic de l'eau".
"Les gens vivent dans des lieux où ils utilisent toute l'eau renouvelable, ou encore pire, vivent en sursis en pompant excessivement des eaux souterraines non renouvelables", explique-t-il à l'AFP.
Une surexploitation qui provoque aussi des infiltrations d'eau salée et des effondrements de terrain, faisant s'enfoncer un peu chaque année des dizaines de métropoles comme Jakarta, Mexico ou Tokyo.
"Un demi milliard de personnes dans le monde font face à des pénuries toute l'année", dont plus d'un tiers en Inde, indique de son côté Arjen Hoekstra, de l'université de Twente aux Pays-Bas.
- Un début ? -
Et "le changement climatique s'ajoute à tout ça", met-il en garde.
La planète s'est déjà réchauffée de 1°C depuis l'ère pré-industrielle, et pourrait encore gagner un ou deux degrés.
Or, selon les experts du climat de l'ONU (Giec), à chaque degré supplémentaire, environ 7% de la population mondiale perdrait au moins 20% de ses ressources en eau renouvelable.
D'ici 2030, le monde devra ainsi faire face à un déficit en eau de 40% si rien n'est fait pour contenir le réchauffement.
Et dans le même temps, la demande mondiale d'eau devrait s'accroître de 55%, sous la pression des métropoles des pays en développement.
"Avec l'aggravation du changement climatique, les impacts sur les ressources en eau vont s'aggraver aussi", prévient Gleick.
La perspective de canalisations vides hante déjà certaines zones urbaines, comme en Californie qui sort de cinq années de sécheresse ou à Sao Paulo qui est passé tout près de son "Jour Zéro" en 2014-2015.
Re: Sécheresse

Faut pas se faire d'illusion, on est sur la fin, et ça va être... compliqué...
Un pays privé d'eau, c'est le chaos immédiat.
La Syrie et l'Irak ne doivent leur """survie""" qu'à 2 fleuves (Tigre et Euphrate), qui prennent leur source en Turquie.
Dans son immense clairvoyance, le futé Assad avait décidé d'un grand programme de développement agricole.
Avec comme principales cultures, du blé et du coton...
Choix hautement judicieux lorsqu'on dispose de ressources hydriques contraintes...
Programme d'irrigation inefficace, et l'Irak voit le niveau de l'Euphrate baisser.
Et arrive la Turquie, bien décidée à poser des robinets sur ces 2 fleuves, à coup de barrages géants, et d'irrigation massive.
Dans des zones ultra tendues politiquement, où la pauvreté règne, où l'agriculture est la SEULE ressource pour des millions de personnes, quelques mois de sécheresses, et le chaos s'installe, les AK47 prennent le pouvoir, et des gamins viennent s'échouer sur nos plages, les poumons remplis d'eau de mer.
On pourrait aussi parler de l'Amérique du Sud, qui s'oriente à moyen terme vers un désastre.
La forêt amazonienne (ce qu'il en reste) va rapidement (quasi instantanément à l'échelle géologique) se transformer en savane.
On les appelait des Rainforest, de part leur capacité à générer leur propre pluie.
Un cycle, une inertie, venue de la nuit des temps.
En quoi ? Un siècle ? L'homme est parvenu à transformer cette source de vie miraculeuse, en son propre tombeau.
Privé de ces pluies, le continent ne pourra plus compter que sur les glaciers de la Cordillère, qui fondent à vue d’œil...
On parle aussi de l'Arabie Saoudite (et les pseudo-pays voisins) qui pompe sa nappe fossile non renouvelable pour arroser ses parcours de golf 24 heures sur 24 ?
Ça va bien se passer !

Re: Sécheresse
je vois que synapse à le moral 
ça me fiche le bourdon du coup, et parfois je déteste "l'humanité"
je retourne écouter mes petits oiseaux

ça me fiche le bourdon du coup, et parfois je déteste "l'humanité"
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christine34- Messages : 175
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