Une nappe phréatique est généralement alimentée par les pluies tombant sur les bassins versants, mais elle peut également être alimentée par une rivière ou un fleuve qu'elle côtoie.
(Lesquels peuvent inversement être alimentés par une nappe phréatique).
Une nappe phréatique est donc alimentée, plus ou moins, en permanence.
Elle avance, d'un mètre à 50 mètres par jour, selon la porosité des matériaux qu'elle traverse.
Un sourcier ressent cette avancée et le sens du courant : cela permet de la différencier d'une poche, qui stagne.
En fonction des pluies et donc des niveaux des nappes ou poches, toutes les situations peuvent évoluer.
C'est comme cela que j'ai été piégé par une veine d'eau qui donnait 12 m3/heures.
Etant sans doute reliée à une poche d'eau remplie par les pluies récentes, elle a donné ce débit durant deux jours.
Et quand la poche a été vidée, elle est descendue à moins d'1 m3/heure !
Dans certains pays il existe de "fausses" nappes phréatiques, de plusieurs milliards de m3, qui ont été alimentées par des pluies lorsque le climat était différent.
Faute de pluies elles ne sont pas renouvelées et donc le réservoir se vide !
Ce phénomène se produit bien sûr également lorsqu'on pompe plus d'eau que ce qu'une nappe phréatique ne peut produire, comme au Maroc ou en Californie par exemple
Dans le cadre de la préparation de la COP21, voir :
http://www.france-libertes.org/IMG/pdf/eau_et_climat.pdf